Bénédicte Amsler Denogent décide, après l’obtention de sa maturité fédérale bilingue (anglais-français), de se consacrer pleinement au théâtre. Elle est reçue en 2018 au Conservatoire de Genève en filière pré-professionnelle d’art dramatique, où elle étudie une année avant de suivre dès 2019 la formation de Bachelor Théâtre à la Manufacture – Lausanne. En 2020, elle gagne le prix d’études d’art dramatique du Pour-cent culturel Migros. À la Manufacture, elle crée un solo intitulé Albertine, d’après l’œuvre de Marcel Proust.
Lectrice passionnée, elle enregistre plusieurs textes pour les éditions Zoé et la Fondation Michalski. Elle fonde avec la comédienne Angèle Arnaud la compagnie les éperdues, basée à Genève, pour travailler à partir de textes laissés par des saintes et des béguines. Elle joue dans Un Prince de Hombourg mis en scène par Robert Cantarella, ainsi que dans Cœurs Battants mis en scène par Valentine Sergo.
En 2022, elle intègre l’Ensemble du POCHE /GVE, où elle joue notamment dans Éveil/Printemps, mis en scène par mAthieu Bertholet, et dans Le Père Noël est une benne à ordures, mis en scène par Manon Krüttli. Durant la saison_ÉC(H)O (23-24), elle joue dans Et soudain Mirna, sous la direction de Nicole Seiler, ainsi dans femme disparaît (versions), sous la direction de Giulia Rumasuglia.
Après un passage par le Conservatoire de Genève, Raphaël Archinard débute une formation professionnelle à la Manufacture – Haute école des arts de la scène à Lausanne.
Durant son cursus, il travaille avec de nombreuses metteures en scène, telles que Joël Pommerat, Ursula Meier ou Oscar Gómez Mata. Sa formation s’achève en 2018 avec la tournée du spectacle de sortie de sa volée, Ça ne se passe jamais comme prévu, écrit et mis en scène par Tiago Rodrigues. À sa sortie, il joue dans Hercule à la plage, un texte inédit de Fabrice Melquiot mis en scène par Mariama Sylla et créé au Festival d’Avignon. Il joue ensuite dans Small g – Une idylle d’été mis en scène par Anne Bisang, et Martyr, un texte de Marius von Mayenburg mis en scène par Elidan Arzoni. Au terme d’une résidence d’un mois, il présente Frangin au Centre Culturel des Grottes, un solo improvisé d’une heure et demie sous la direction de Guillaume Miramond. Dès octobre 2022, il joue dans Oz, un spectacle jeune public mis en scène par Joan Mompart, en tournée notamment au festival d’Avignon 2023. Depuis 2021, il enseigne le théâtre dans les ateliers d’AmStramGram en basant son approche pédagogique sur l’interprétation et l’improvisation.
En 2023, Raphaël Archinard rejoint l’Ensemble du POCHE /GVE à l’occasion de la saison_ÉC(H)O, apparaissant dans Solastalgie, mis en scène par Patric Bachmann & Olivier Keller, ainsi que Le Pays lointain, mis en scène par mAthieu Bertholet.
Après un Bachelor en Théâtre à la Manufacture – Lausanne, Rébecca Balestra commence à développer ses propres créations : Flashdanse au Théâtre Sévelin 36, puis Show Set à l’Arsenic et Piano-bar à la Comédie de Genève. Avec Igor Cardellini et Tomas Gonzalez, elle co-signe et joue dans les mises en scène Self-Help et Showroom. Autrice invitée du collectif Bern ist überall, elle est lauréate du prix d’écriture dramatique Studer/Ganz. En tant qu’interprète, elle collabore avec le collectif tg STAN et les metteuses en scène Marion Duval, Anne Bisang, Natacha Koutchoumov, mAthieu Bertholet, Manon Krüttli et Jean Liermier.
En 2018-19, elle intègre le premier Ensemble du POCHE /GVE pour la saison_ensemble. En 2021, Rébecca Balestra créé Olympia, spectacle musical et poétique qu’elle produit pour la Comédie de Genève en collaboration avec la Haute École de Musique. Elle publie un recueil des poèmes du spectacle sous le titre Minuit Soleil, édité par art&fiction. En 2022, Rébecca Balestra écrit son premier stand-up pour les théâtres Arsenic et Boulimie et devient chroniqueuse pour l’émission Les Beaux Parleurs sur RTS La Première. En 2023, elle reçoit un Prix suisse des arts de la scène pour l’ensemble de sa carrière.
Collaboratrice de longue date du POCHE /GVE, nous avons le plaisir de retrouver Rébecca Balestra cette saison en tant que comédienne invitée sur la reprise du spectacle Le Père Noël est une benne à ordures de Guillaume Poix, mis en scène par Manon Krüttli.
Après des études en Lettres à l’Université de Genève, Valeria Bertolotto obtient le diplôme du Conservatoire d’art dramatique de Lausanne (SPAD) en 1998. Depuis, elle joue notamment sous la direction de Claude Stratz, Andrea Novicov, Denis Maillefer, Marielle Pinsard, Alexandre Doublet, Natacha Koutchoumov, Émilie Charriot, Oscar Gómez Mata et Philippe Saire. En 2014, elle monte la Cie J14 avec la comédienne Aline Papin, avec laquelle elle crée la performance Autofèdre au TLH à Sierre, reprise par la suite au Centre Culturel Suisse de Paris et à l’Arsenic à Lausanne. De 2013 à 2020, elle intervient régulièrement comme pédagogue à La Manufacture – Haute école des arts de la scène, à Lausanne, tant dans la filière théâtre que dans la filière danse, dans le cadre de jurys ou de stages d’interprétation.
En 2021, elle rejoint la haute école en tant que responsable académique du Bachelor Théâtre. Après la saison_répertoire, la saison_ENSEMBLE ENCORE, la saison_(RE)CYCLE et la saison_ÉC(H)O, elle continue sa collaboration artistique avec le POCHE /GVE, en tant que membre de l’Ensemble de la saison_TCHAO ADJEU TCHÜSS, ainsi qu’avec sa propre création dont elle signe l’écriture et la mise en scène, Carte blanche à ma mère.
Françoise Boillat est née à La Chaux-de-Fonds. Comédienne diplômée du Conservatoire de Lausanne en 1998, elle a notamment travaillé sous la direction d’Anne Bisang, Marielle Pinsard, Nathalie Sandoz, Guillaume Béguin, Robert Sandoz, Hervé Loichemol, Andrea Novicov, Stefan H. Kraft, Daniele Pintaudi…
En 2004, elle fonde La Compagnie du Gaz, dont le premier projet est Dysfonctions et Maltraitances, un feuilleton théâtral écrit par Antoine Jaccoud et mis en scène par Robert Sandoz. Depuis sa création en 2004, la Cie du Gaz a produit 12 spectacles aux formes et aux sujets variés. En 2010, elle crée Trois Sœurs moins le quart, un spectacle collectif autour de Tchekhov et de chansons d’amour italiennes. En janvier 2014, la compagnie monte deux spectacles : Les Biches, un spectacle documentaire sur les tueurs en série, et Le Manuscrit des chiens au TPR. Une longue collaboration débute avec Antoine Jaccoud, et ensemble elles montent Les Survivants, En attendant la grippe aviaire, Obèse, Désalpe, ode à l’hiver perdu, et Chambre d’amis, créé en novembre 2014 à Cologne. Puis, en 2017, Être bête au Théâtre Vidy-Lausanne. En parallèle, Françoise crée Certaines n’avaient jamais vu la mer en 2015, Wallflowering à Salzbourg en 2017, et Le Caillou (2018).
En 2019, Aime-moi ou crève ! est une adaptation d’Andromaque de Jean Racine. Elle présente Marcel, un spectacle jeune public, en février 2020, et Médée de Pierre Corneille en avril 2021 au TPR, à La Chaux-de-Fonds, avec une tournée à la Comédie de Genève et au CDN de Besançon. En 2022, elle crée Antigone de Sophocle, une adaptation pour deux actrices. Depuis 2011, Françoise Boillat enseigne et coordonne la formation préparatoire au TPR.
Angèle Colas débute sa formation théâtrale à Paris, puis obtient son diplôme à La Manufacture – Lausanne en 2018. La même année, elle reprend son travail de Bachelor, Modem, au Théâtre Saint-Gervais, dans le cadre du Festival de la Bâtie. Elle approche le cinéma avec un premier rôle dans Écailles de Rose, un moyen métrage de Kloé Lang.
Elle intègre l’Ensemble du POCHE /GVE lors de la saison_faire durer (19-20) et joue dans deux pièces : viande en boîte, mis en scène par Jean-Louis Johannides, et Fräulein Agnès, mis en scène par Florence Minder. En février 2020, elle est interprète dans Lyssa, une création de Paula Brum qui fait le pari de la rencontre entre artistes professionnelles et amatrices confrontées à des troubles psychiques.
En 2020-22, elle poursuit sa collaboration avec le POCHE /GVE pour les saisons_répertoire et ENSEMBLE ENCORE, au cours desquelles elle joue dans six nouvelles pièces, dont femme disparaît (versions), Gouttes d’eau sur pierres brûlantes, et Qui a peur de Virginia Woolf ?. En mars 2024, elle est interprète dans You’re just like a poster au Théâtre Saint-Gervais, par Les Compagnies du Multivers.
Jeanne De Mont a terminé ses études au Conservatoire d’art dramatique de Lausanne (SPAD) en 2000 et investit depuis les scènes romandes, belges et françaises. Elle travaille notamment sous la direction de Marc Liebens, Michel Deutsch, Anne Bisang et Philippe Sireuil et joue dans diverses créations de Maya Bösch, dont Tragedy Reloaded, Prélude II au Festival de la Bâtie en 2015.
Au POCHE /GVE, elle joue sous la direction d’Anne Bisang puis de Michèle Pralong dans le Sloop2_Grrrrls monologues de la saison_unes (15-16), puis rejoint l’ensemble de la saison_faire durer (18-19). En 2019, elle est interprète dans la création de Manon Krüttli et Jonas Bühler, Le Large existe (mobile 1) au Théâtre Populaire Romand (TPR), et performe dans Finalement, tout s’est bien passé. Essai sur la colère, une création au Festival de la Bâtie de Michèle Pralong, Sylvie Kleiber, Victor Roy et Rudy Decelière.
Membre de l’Ensemble du POCHE /GVE de 2021 à 2023, elle joue dans six spectacles de la saison_ENSEMBLE ENCORE dont Edith (le journal d’Edith), Concert à la carte, et Privés de feuilles les arbres ne bruissent pas, ainsi que dans Edmée, Still Life et La putain respectueuse lors de la saison_(RE)CYCLE. Durant la saison 2023-24, elle joue dans une version itinérante et en plein air de Privés de feuilles les arbres ne bruissent pas, mis en scène par Sarah Calcine dans le cadre du Festival de la Bâtie.
Après une formation d’art dramatique au Conservatoire de Nantes, Jérôme Denis poursuit sa formation d’acteur à La Manufacture – Lausanne (promotion 2010-2013). Il travaille en France et en Suisse, notamment avec Robert Cantarella, Sandro Palese, Hélène Soulié, Mathilde Aubineau, Eric Salama, Manon Krüttli et Natacha Koutchoumov, avec qui il collabore régulièrement, notamment dans Après Hamlet présenté en septembre 2021 à la Comédie de Genève.
Intéressé par les rencontres dans le cadre de stages, il retrouve en 2020 Charlotte Clamens dans un atelier des Chantiers Nomades codirigé avec Maria Carolina Vieira de la Cie Peeping Tom ; rencontre Falk Richter, Lena Lessing, Julien Gosselin, Arthur Nauzyciel ; et récemment Cédric Orain autour des pièces de l’auteur russe Ivan Viripaev à la Comédie de Reims.
Il rejoint l’Ensemble du POCHE /GVE pour la saison_(RE)CYCLE (22-23), durant laquelle il joue dans Éveil/Printemps mis en scène par mAthieu Bertholet, Trigger Warning (lingua ignota) mis en scène par Isis Fahmy, et Le Père Noël est une benne à ordures mis en scène par Manon Krüttli.
Pierre-Isaïe Duc est comédien et metteur en scène. Après avoir suivi une formation théâtrale au Studio 34 de Paris, il travaille entre la Suisse et la France sous la direction de metteuses en scène telles que Denis Maillefer, Anne Bisang, Oscar Gómez Mata, Orélie Fuchs, Alain Knapp, Jean Bellorini, Emilie Charriot, Tiago Rodrigues, Antoine Jaccoud, Michèle Pralong, Jean-Louis Johannides, Yvan Rihs, Alexandre Doublet, Olivier Werner et Muriel lmbach.
Dans son travail de comédien, il est autant à l’aise dans les répertoires classique ou contemporain. « Une bonne manière de se confronter à soi-même », selon lui. Habitant à Genève, il garde néanmoins des liens étroits avec ses origines valaisannes. Il met en scène ses propres textes, dans un geste qui interroge les racines tout en étant porté sur l’ouverture au monde. De 2017 à 2019, il obtient avec la compagnie Corsaire Sanglot vs VS une résidence triennale auprès de l’État du Valais. C’est dans ce contexte qu’il s’engage dans un travail de recherche théâtrale au long cours sur la transformation d’une région géographique en matière artistique, au Théâtre Les Halles de Sierre.
En 2023, il rejoint l’Ensemble du POCHE à l’occasion de la saison_ÉC(H)O, durant laquelle il joue dans Solastalgie, mis en scène par Patric Bachmann et Olivier Keller, et Le Pays lointain, mis en scène par mAthieu Bertolet.
Originaire du Jura suisse, Simon Guélat sort diplômé de la Manufacture – Lausanne en 2007. Il travaille alors comme comédien au théâtre avec notamment Marcial Di Fonzo Bo, Denis Maillefer, mAthieu Bertholet, Isabelle Matter, Aurélien Patouillard, ainsi que dans le monologue Outrage au public mis en scène par Émilie Charriot au Théâtre Vidy-Lausanne (2021). Au cinéma, il joue dans les films de Robin Campillo (120 battements par minute), Francis Reusser et César Vayssié, entre autres. Il a récemment participé à la série Les indociles réalisée par Delphine Lehericey, diffusée sur la RTS. En parallèle à son métier d’acteur, il réalise trois court-métrages produits par Les films du Bélier et travaille actuellement à l’écriture de son premier long-métrage.
En 2022, il rejoint l’ensemble du POCHE /GVE en tant que comédien invité sur le spectacle Le Père Noël est une benne à ordures de Guillaume Poix, un rôle qu’il reprend cette saison lors de la saison_TCHAO ADJEU TCHÜSS.
Fred Jacot-Guillarmod a obtenu son diplôme du Conservatoire d’art dramatique de Lausanne (SPAD) en 2000. Acteur expérimental et politique, ancré dans une pratique exigeante des textes et de la parole, il cherche à faire advenir le sens – ou les sens – d’une langue, son rythme, sa brutalité à travers la singularité de son corps. Depuis plus de quinze ans, il participe à des projets collectifs et transdisciplinaires et collabore notamment avec Maya Bösch, Marc Liebens, mAthieu Bertholet, Anna Van Brée, Joseph Szeiler, Guillaume Béguin, Noemi Lapsezon, Christophe Perton, Pascal Rambert, Gilles Tschudi et Philippe Bischoff.
En 2018, il fait partie de la distribution de Luxe, Calme écrit et mis en scène par mAthieu Bertholet dont la première a lieu au Théâtre Vidy-Lausanne. Comédien d’ensemble, il participe depuis plusieurs saisons aux Sloops, puis Ensembles du POCHE /GVE sous la direction notamment d’Armand Deladoëy, Selma Alaoui, Manon Krüttli, Florence Minder, Nathalie Cuenet, et Guillaume Béguin.
Zacharie Jourdain se forme initialement à La Comédie de Reims, puis y devient comédien professionnel. Il y joue sous la direction de Rémy Barché, du VASISTAS Theatre Group, de Ludovic Lagarde et de Guillaume Vincent. En parallèle de son activité à Reims, il obtient une Licence en Théorie des arts à l’Université de Lille. En 2018, il intègre le Bachelor Théâtre de La Manufacture – Lausanne, où il collabore notamment avec Valeria Bertolotto, Maya Bösch, Gabriel Calderón, Jonathan Capdevielle, Oscar Gómez Mata, ou encore Philippe Saire. Durant cette période, il intervient ponctuellement au sein de plusieurs projets : Une rue, un personnage, spectacle-visite jeune public de la Ville de Lausanne ; Places au soleil, un festival proposant des formes scéniques courtes dans les maisons de quartiers lausannoises ; ainsi qu’à la création Mystères, mise en scène par Julien Meyer.
Il rejoint l’Ensemble du POCHE en 2021 pour les saisons répertoire et ENSEMBLE ENCORE, jouant dans des mises en scène de mAthieu Bertholet (Edith (le journal d’Edith), L’Homme apparaît au Quaternaire, Éveil /Printemps), Manon Krüttli (Dans le bar d’un hôtel de Tokyo), Isis Fahmy (Trigger Warning (lingua ignota)) et Celine Nidegger et Bastien Semenzato (Une oreille nue à la patte de l’amour ,ou comment filer une puce malgré soi). Fin 2023, il retrouve Philippe Saire pour la création de Comment retenir sa respiration à l’Arsenic, avant de réintégrer l’Ensemble du POCHE /GVE pour la saison_TCHAO ADJEU TCHÜSS.
Après une formation au Studio d’Asnières à Paris, Margaux Le Mignan intègre l’ENSATT en 2012 où elle joue notamment sous la direction d’Alain Françon, Daniel Larrieu et Anne Laure Liégeois. Après sa sortie en 2015, elle travaille avec Bruno Meyssat dans le cadre d’une recherche-création entre la France et le Japon (Quelles vies quotidiennes après Fukushima ?), et avec Grégor Daronian-Kirchner (On n’est pas ça pour là), Christian Schiaretti (Ubu roi (ou presque…)), Zoé Lemonnier (La Voix humaine), ainsi qu’avec Philippe Delaigue dans L’Histoire mondiale de ton âme d’Enzo Cormann, au POCHE /GVE en 2019.
En 2022, elle est comédienne/assistante de recherche et d’enseignement à la Manufacture – Lausanne. Elle y travaille avec les élèves de Master en Mise en scène et de Bachelor en Théâtre, et collabore avec Julie-Kazuko Rahir et Christian Geffroy-Schlittler dans le cadre de leur projet de recherche-création Rendre sensible. En 2023, elle est collaboratrice artistique sur L’amour fou (du théâtre), mis en scène par Nicolas Zlatoff à la Comédie de Genève. Elle joue aussi dans Sauve qui peut (la mouette) mis en scène par Nicolas Zlatoff dans le cadre du festival Dix dans un pré. Elle poursuit également sa collaboration avec Maryse Estier, qu’elle retrouve dans Marie Stuart de Friedrich von Schiller (Théâtre Montansier, Versailles ; La Manufacture, CDN Nancy).
En 2024, elle joue dans Illusions d’Ivan Viripaev, une co-mise en scène de Martin Jaspar et Dylan Ferreux (Casino-Théâtre de Rolle), ainsi que dans une mise en scène de Jean-Yves Ruf et du chef d’orchestre Léonardo García Alarcón, Amour à Mort (La Cité Bleue, Genève).
À sa sortie de La Manufacture en 2018, Guillaume Miramond a débuté sa carrière d’acteur sur les planches du POCHE /GVE, rejoignant l’Ensemble de la saison_faire durer (19-20) et de la saison_répertoire (20-21), pendant lesquelles il collabore avec Jean-Louis Johannides, Florence Minder, Guillaume Béguin, mAthieu Bertholet, Manon Krüttli et Anne Bisang. Il joue aussi dans Les Rigoles, adaptation de la bande dessinée de Brecht Evens mise en scène par Mathias Brossard, ainsi que dans Sous Influence, un spectacle de Nina Negri, inspiré du film de John Cassavetes. Actuellement, Guillaume travaille avec Le Groupe Fantômas sur l’adaptation scénique du roman Le Dernier Monde de Céline Minard, sous la direction de Guillaume Bailliart. Il participe également à des laboratoires de recherche théâtrale avec Guillaume Béguin.
En parallèle, il est l’initiateur de Double(s), une recherche débutée en 2018 autour de figures clownesques et bouffonnesques appelées des “doubles”, développée en collaboration avec Raphaël Archinard, Isabela De Moraes Evangelista, Greg Ceppi, Lucas Savioz, Cécile Goussard, Marion Chabloz, Angèle Colas, et Victor Poltier. La première forme de ce travail, intitulée Double(s) : Lulu, a été présentée au Centre Culturel des Grottes en avril 2022 ainsi qu’au Festival GOGOGO 23, au Théâtre du Grütli. Lors de la saison_ÉC(H)O (23-24) du POCHE /GVE, il a signé la mise en scène de Krach, un texte de Philippe Malone.
Après avoir suivi un double cursus au Conservatoire de Lyon en Musiques actuelles et en Théâtre, Louka Petit-Taborelli intègre l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT) à Lyon. Au cours de sa formation, il travaille notamment avec Guillaume Lévêque, Philippe Delaigue, Ariane Mnouchkine, Agnès Dewitte, Enzo Cormann, Olivier Maurin, Frank Vercruyssen (tgSTAN)… Depuis, Louka Petit-Taborelli a créé trois spectacles avec mAthieu Bertholet : Berthollet et Derborence d’après Ramuz, ainsi que Luxe, Calme auThéâtre Vidy-Lausanne. Il joue également dans Contrevent(s) d’après le roman d’Alain Damasio, mis en scène par Isis Fahmy ; dans l’oratorio Jeanne au bûcher, mis en scène par Romeo Castellucci ; dans ≈ [Presque égal à] de Jonas Hassen Khemiri, mis en scène par Thomas Poulard ; ou encore dans Cross, ou la fureur de vivre de Julie Rossello-Rochet, un spectacle sur le cyberharcèlement, mis en scène par Lucie Rébéré. Louka Petit-Taborelli fait également partie du Collectif BIM, dont il est membre actif et performeur depuis 2013, et avec lequel il crée de nombreuses performances à travers l’Europe.
Il intègre l’Ensemble du POCHE /GVE pour la saison_(RE)CYCLE (22-23), durant laquelle il joue dans Éveil/Printemps et Le Père Noël est une benne à ordures. Lors de la saison_ÉC(H)O, il joue dans Le Pays lointain, mis en scène par mAthieu Bertholet. Avec la saison_TCHAO ADJEU TCHÜSS, il entame sa troisième saison en tant que membre de l’Ensemble.
Yann Philipona est né en 1992 à Fribourg. Il est diplômé des Teintureries, École Supérieure de Théâtre de Lausanne, en 2017. Dès sa sortie, il interprète le rôle de Christian de Neuvillette dans Cyrano de Bergerac mis en scène par Jean Liermier au Théâtre de Carouge. Par la suite, il travaille avec des metteuses en scène telles que Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier, Mohammad Al Attar, Christophe Burgess, Gabriel Dufay, Yves Senn ou encore Sandra Gaudin. Il collabore à plusieurs reprises avec la metteure en scène Sarah Eltschinger (Les papillons la nuit, 2020 et Le Carpatie, 2024), ainsi qu’avec le chorégraphe et metteur en scène Philippe Saire (Orphelins, 2021 et Velvet, 2022). Au cinéma, il joue dans les longs métrages Dévoilées de Jacob Berger et A Forgotten Man de Laurent Nègre, ainsi que dans plusieurs séries RTS, telles que La vie devant, Délits mineurs ou encore Les Indociles, réalisé en 2022 par Delphine Lehericey.
En parallèle de son parcours de comédien, il est le co-fondateur de Groupe Sauvage, une association lancée en 2020 avec Sarah Eltschinger et Yann Hermenjat. Ensemble, elles créent le festival Weekend Prolongé, pour les artistes émergentes fribourgeoises, sur le site de blueFACTORY à Fribourg.
En 2023-24, il intègre l’Ensemble du POCHE/GVE et interprète le seul en scène Krach, de Philippe Malone, dans la mise en scène de Guillaume Miramond. Il poursuit sa collaboration avec le théâtre en tant que membre de l’Ensemble pour la saison_TCHAO ADJEU TCHÜSS.
Dylan Poletti est originaire de Toulon, en France, où il suit une formation théâtrale au Conservatoire Toulon Provence Méditerranée. Il obtient ensuite une licence en Arts du spectacle à l’Université Sorbonne-Nouvelle de Paris. En parallèle, il suit des cours d’art dramatique au Conservatoire de Pantin et obtient son diplôme avec son premier projet d’écriture et de mise en scène, Bien loin d’ici les Manticores. Il participe à la création du festival Sorties de Route à Lauzès, et y présente également son deuxième texte, Amorphophallus (2022). En 2021, il intègre la Manufacture – Lausanne en Bachelor Théâtre. Pendant son cursus, il travaille avec Lilo Baur, Valeria Bertolotto, Valérie Dreville, Émilie Charriot, Nicolas Zlatoff, Frédéric Fontaine, Loïc Touzet et Fanny De Chaillé, et écrit un solo de sortie autour de la figure du mythomane, Autofriction.
En 2024, il intègre l’Abri avec un projet d’écriture dramatique autour de la question de la manipulation du public, et rejoint également l’équipe de Ça commence par le feu de Magali Mougel, une coproduction entre le POCHE /GVE et le TPR de La Chaux-de-Fonds, mis en scène par Anne Bisang.
Laurent Sauvage est un comédien français. Il a principalement joué sous la direction de Jean-Pierre Vincent, Joël Jouanneau, Frédéric Fisbach, Anita Picchiarini, Véronique Nordey, Guillaume Doucet, Christophe Fiat, Olivier Martinaud, Falk Richter, Marine de Missolz, Anne Théron, Julien Gosselin. Il joue dans la majorité des créations de Stanislas Nordey ; à ses côtés, il a été Artiste associé au Théâtre Nanterre-Amandiers, au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis et au Théâtre National de Strasbourg. En 2019, il joue dans Pièces de guerre en Suisse d’Antoinette Rychner, mis en scène par Maya Bösch au Théâtre Vidy-Lausanne, à La Comédie de Genève, au Théâtre Populaire Romand et au Théâtre Benno Besson.
En 2021, il poursuit sa collaboration avec Maya Bösch et interprète HOWL d’Allen Ginsberg au Centre Culturel Suisse à Paris, au Théâtre du Grütli et au Théâtre Benno Besson. Ces dernières saisons, il a joué dans Berlin mon garçon de Marie NDiaye, mis en scène par Stanislas Nordey au Théâtre National de Strasbourg et à l’Odéon – Théâtre de l’Europe, et Mon absente, écrit et mis en scène par Pascal Rambert. Depuis 2022, il est directeur pédagogique de la classe préparatoire à La Filature, scène nationale de Mulhouse.
Philippe Vuilleumier est né en 1949. De 1976 à 1979, il suit une formation à l’école Théâtre de la totalité (Totales Theater) à Lützelflüh dans le canton de Berne. De 1981 à 1991, il est membre permanent du Théâtre pour le moment, une troupe indépendante bilingue établie à Berne, avec laquelle il tourne dans les trois régions linguistiques de la Suisse ainsi qu’en France, en Allemagne et en Bulgarie. Depuis 2001, il est actif en tant que comédien indépendant dans des théâtre et compagnies neuchâteloises et romandes : le Théâtre de la Poudrière, L’Outil de la ressemblance, la compagnie Fabrice Huggler, le Théâtre des gens, le Théâtre des Montreurs d’images, la Compagnie de la Chambre, le Théâtre Rumeur, le Théâtre à tous les étages, le Crochet à nuages, Théâtre-Temps, la compagnie Projet Icare, Théâtre en flammes, la Compagnie du Passage, l’association La Mouette, la Compagnie Mandragore, et le Théâtre Populaire Romand, entre autres.
En 2023-24, il joue dans Les Émigrants d’après W.G. Sebald, mis en scène par Krystian Lupa. Il fait actuellement partie de la « Belle constellation » du Théâtre Populaire Romand de La Chaux-de-Fonds ; il sera à voir sur les planches du POCHE /GVE dans Ça commence par le feu de Magali Mougel, une coproduction entre le POCHE /GVE et le TPR, mis en scène par Anne Bisang.
Juliette Vernerey est née en 1992 à la Chaux-de-Fonds, en Suisse. En 2012, elle est reçue à l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle) de Bruxelles, où elle s’installe durant quatre ans. Elle obtient son Master en interprétation dramatique en 2016. En 2017, elle revient en Suisse où elle est engagée par Omar Porras pour sa création Amour et Psyché, un spectacle qu’elle tourne avec la troupe pendant deux ans. C’est en 2019 qu’elle fonde la Compagnie de L’Impolie avec son frère Jonas Vernerey et Lionel Aebischer. Ils créent ensemble les spectacles Jojo et Quête. Elle joue ensuite le rôle d’Abigail dans Nous roulons sur des rails, donc ce tunnel doit conduire quelque part d’Anne Bisang. Cette création marque le début d’une longue collaboration avec le Théâtre Populaire Romand. En 2022, elle est approchée par Oscar Gómez-Mata et la Compagnie l’Alakran pour le projet ParMobile, une structure d’appui et de production. Elle joue également dans L’Art de la Comédie mis en scène par Anne Bisang, DIEstinguished de La Ribot, ainsi que dans Erwin Motor, dévotion de Magali Mougel, mis en scène par Nicolas Mueller et Patric Reves.
En 2024, elle présente À l’affût, le projet soutenu par ParMobile (Théâtre du Loup, Théâtre Populaire Romand), et signe la co-création d’une pièce de Paul Courlet, Cadeau, qui est sélectionnée pour le Festival d’Avignon. Au POCHE /GVE, on pourra la voir dans Ça commence par le feu de Magali Mougel, une coproduction entre le POCHE /GVE et le TPR de La Chaux-de-Fonds, mis en scène par Anne Bisang.
participation à la création de Jeff Koons
Chady Abu-Nijmeh est un acteur helvético-palestinien, diplômé de l’École supérieure de théâtre des Teintureries en 2016. Depuis sa sortie, il se produit dans divers projets artistiques, autant dans des spectacles classiques que contemporains, ainsi que dans des formes plus performatives. Il collabore entre autres avec Sarah Eltschinger sur trois projets dont un monologue, Philippe Sireuil, Gabriel Dufay, Alain Börek, Gianni Schneider, Mélissa Rouvinet et Fleur Bernet. En parallèle, il interprète différents rôles à la télévision et au cinéma, travaillant avec des réalisatrices telles que Jasmin Gordon, Tamer Ruggli, Jacob Berger, Chris Niemeyer, Lucien Monot et Romain Graf. À côté de son activité de comédien, il a collaboré plusieurs années en tant qu’assistant du chorégraphe et metteur en scène Philippe Saire sur les spectacles Actéon, Angels in America, Salle des fêtes ou encore Orphelins.
Il fait ses débuts au POCHE /GVE en tant que membre de l’Ensemble de la saison_ÉC(H)O (23-24), jouant sous la direction de Jan Koslowski dans Le si peu talentueux Mister R.
participation à la création de Jeff Koons
Yara Bou Nassar est une actrice, metteuse en scène et autrice libanaise. Après des études de théâtre à l’Université libanaise des arts, elle suit des ateliers de jeu à New York (Method acting, Institut Strasberg), Barcelone (Esquella de Mimo) et Beyrouth, avec des metteuses en scène telles que Nathalie Garraud, Federico Leon (ARG) et Kassem Bayatli, entre autres. Dans son travail de création, elle s’intéresse notamment à la question de l’identité par rapport à la mémoire collective, et travaille particulièrement sur la déconstruction des stéréotypes sociaux et des comportements du quotidien à la fois dans l’espace public et dans la sphère privée.
En 2019, elle est sélectionnée pour une résidence de création au Work Space Brussels pour son projet Tomorrow Is the Best Day of My Life. La première de la pièce a lieu en octobre 2021 au Theater Neumarkt à Zurich, et tourne en France en 2022. En 2020, elle est lauréate du programme des résidences de l’Institut Français à la Cité Internationale des Arts, où elle présente Les aventures d’un soi hypothétique, une nouvelle création qui suit son histoire familiale pour interroger les questions d’appartenance. En 2022, elle présente une étape de travail de ce projet dans le cadre du festival le Printemps des Comédiens à Montpellier.
Yara Bou Nassar est membre de l’ensemble du Theater Neumarkt à Zurich depuis 2020.